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Du ciblage à l’exfiltration : stoppez les cyberattaques avec la Cyber Kill Chain et Olfeo

Actualités cyber
Le 20 novembre 2024

Ce n’est plus un secret, les cyberattaques se multiplient, tant en fréquence qu’en sophistication, ce qui oblige les entreprises à élaborer des stratégies de défense informatiques plus robustes et plus innovantes. En réponse à cette menace croissante, la Cyber Kill Chain se présente comme un des concepts phares permettant de mieux comprendre, modéliser, anticiper et parer les cyberattaques. Dans cet article, nous allons approfondir ce concept essentiel et examiner comment Olfeo, grâce à son offre de Secure Service Edge (SSE), peut jouer un rôle central et déterminant dans la protection des systèmes d’information modernes.

Comprendre la Cyber Kill Chain

La Cyber Kill Chain est un modèle conceptuel élaboré par Lockheed Martin, conçu pour illustrer les diverses étapes du cycle de vie d’une cyberattaque, depuis la phase initiale de reconnaissance jusqu’à l’exfiltration finale des données.

 

Ce modèle se décompose en sept phases critiques :

1. Reconnaissance

Cette phase initiale est essentielle pour l’attaquant, qui utilise des techniques d’ingénierie sociale, de scanning réseau, et de collecte d’informations ouvertes (OSINT). Les outils tels que Shodan, Nmap, et Maltego peuvent être utilisés pour découvrir des adresses IP, des ports ouverts, des services exposés, et des versions logicielles. Les RSSI doivent être conscients que les informations accessibles publiquement sur les employés, infrastructure ou partenaires peuvent être exploitées pour préparer des attaques sur mesure. A ce titre, les informations partagées sur les réseaux sociaux sont particulièrement surveillées par les attaquants pour construire des emails de phishing plus précis, réalistes et contextuels.

2. Armement

Dans cette phase, l’attaquant conçoit des charges utiles spécifiques adaptées à la cible identifiée. Cela inclut des malwares personnalisés qui échappent aux défenses traditionnelles comme les antivirus ou les EDR, en utilisant des techniques comme le chiffrement, la polymorphie ou les fileless malwares. Des outils tels que Metasploit ou Cobalt Strike peuvent être utilisés pour cette personnalisation. Les RSSI doivent s’assurer que leurs équipes disposent de solutions de sécurité capables d’analyser des comportements anormaux plutôt que de se reposer uniquement sur des signatures.

3. Livraison

La phase de livraison voit l’attaquant utiliser des mécanismes comme le spear-phishing, les exploits de logiciels ou équipements réseaux ou encore la compromission de chaînes d’approvisionnement logicielles pour introduire le malware dans l’environnement cible. Les identifiants et mot de passe trop faibles ou des systèmes d’authentification n’utilisant pas le MFA peuvent aussi être compromis et utilisés par délivrer la charge utile.

L’utilisation de canaux chiffrés rend la détection plus difficile. Les RSSI doivent mettre en œuvre des solutions de sécurité email avancées, et s’assurer que toutes les applications et systèmes sont régulièrement patchés et à jour.

4. Exploitation

Une fois livré, le vecteur d’attaque essaie d’exploiter une ou plusieurs vulnérabilités pour exécuter son code. Cela pourrait inclure l’exploitation de failles zero-day ou de vulnérabilités connues mais non patchées. Des techniques comme l’exploitation de buffer overflow, l’injection SQL, ou l’exploitation de faiblesses dans les protocoles réseau peuvent être employées. Les RSSI doivent s’assurer que la gestion des correctifs est rigoureuse et que des mécanismes de sandboxing sont en place pour limiter l’impact de telles exploits.

5. Installation

L’installation d’une backdoor ou d’un rootkit permet à l’attaquant de maintenir un accès furtif et persistant. Des outils comme Cobalt Strike ou Empire sont souvent utilisés pour établir ces points d’ancrage. L’utilisation de techniques de persistance comme la modification des clés de registre des sytèmes d’exploitation ou l’ajout de tâches planifiées garantit que l’accès persiste même après un redémarrage. Les RSSI doivent garantir une surveillance continue des systèmes pour détecter de tels changements non autorisés.

6. Commande et contrôle (serveurs C2)

L’attaquant configure un canal de communication entre le système compromis et son infrastructure de contrôle, souvent en utilisant des protocoles chiffrés pour masquer le trafic C2 dans le trafic réseau légitime. DNS tunneling, HTTP/HTTPS, et réseaux de botnets sont typiquement employés. L’utilisation de techniques de détection basées sur les comportements anormaux et l’analyse des flux réseau sont essentielles pour les RSSI afin de détecter ces communications cachées.

7. Actions sur les objectifs

Enfin, l’attaquant réalise ses objectifs finaux, que ce soit l’exfiltration de données, le chiffrement de fichiers pour une demande de rançon, ou le sabotage d’opérations clés. L’utilisation de techniques avancées d’exfiltration, telles que la stéganographie ou le transfert segmenté et crypté de données, peut être employée. Les RSSI doivent veiller à ce que des solutions DLP (Data Loss Prevention) et EDR (Endpoint Detection and Response) soient en place pour surveiller, alerter et potentiellement bloquer ces actions malveillantes.

En somme, chaque étape du cycle d’attaque nécessite des mesures de sécurité spécifiques et proactives pour anticiper et mitiger les menaces, avec une synergie entre les technologies de prévention, détection et réponse aux incidents.

La Cyber Kill Chain par rapport au cadre Mitre Att&ck

La Cyber Kill Chain et le MITRE ATT&CK sont deux cadres stratégiques en cybersécurité, mais la Cyber Kill Chain se distingue par son approche linéaire et ses avantages uniques. Cette structure claire facilite la compréhension globale des attaques, même pour des équipes moins spécialisées. Un des principaux avantages de la Cyber Kill Chain est qu’elle permet de visualiser les opportunités de défense à chaque étape, offrant ainsi un cadre systématique pour détecter et interrompre les menaces avant qu’elles n’atteignent leur objectif final. Elle est particulièrement efficace pour identifier des points faibles dans le cycle de vie des attaques et optimiser les stratégies défensives. Contrairement au MITRE ATT&CK, qui se concentre davantage sur les tactiques et techniques spécifiques utilisées par les attaquants après l’intrusion initiale, la Cyber Kill Chain offre une perspective macro et stratégique, aidant à anticiper les étapes futures d’une campagne malveillante. Elle est également plus accessible pour les organisations en début de maturité en cybersécurité, leur fournissant une base claire pour structurer leur approche défensive. En somme, la Cyber Kill Chain excelle en tant qu’outil d’analyse stratégique et de prévention des attaques tout en permettant une communication simplifiée entre les équipes de sécurité et les décideurs.

Comment Olfeo Peut Aider à Chaque Étape de la Cyber Kill Chain

Olfeo, avec son offre de Secure Service Edge (SSE), propose une gamme de solutions novatrices conçues pour intervenir efficacement à chaque étape de la Cyber Kill Chain. Cette intervention vise à prévenir, détecter et répondre aux cybermenaces avec une efficacité accrue.

Reconnaissance

Dès la phase de reconnaissance, Olfeo contribue à minimiser les risques en fournissant des outils de monitoring sophistiqués qui détectent les activités à risque ou anormales associées à la collecte d’informations par les attaquants. Par exemple, un trafic des collaborateurs vers des sites à risque ou des applications SaaS non-autorisés – grâce à la détection du Shadow IT – peuvent attirer l’attention des administrateurs sur des pratiques à risque.

Livraison et Exploitation

Dans les phases de livraison et d’exploitation, le filtrage web proposé par Olfeo intervient de manière décisive. En contrôlant strictement l’accès aux sites web malveillants et en bloquant les téléchargements douteux, Olfeo réduit considérablement le risque d’infection via des vecteurs courants tels que le phishing ou les fichiers infectés. De même, les antivirus de flux et l’analyse du trafic HTTPS permet d’identifier des livraisons potentielles de malwares.

Commandement et Contrôle (C2)

Lors de la phase de commandement et contrôle, Olfeo s’engage à prévenir les communications entre le système compromis et l’infrastructure de l’attaquant. Grâce à des politiques de sécurité rigoureuses et un filtrage efficace du trafic réseau, Olfeo parvient à interrompre et à bloquer les tentatives de communication C2, réduisant ainsi la capacité de l’attaquant à manipuler le système infecté.

Actions sur les objectifs

Finalement, Olfeo joue un rôle vital dans la protection des données sensibles et la prévention des actions malveillantes visant les objectifs finaux de l’attaque. Les solutions de sécurité d’Olfeo incorporent des outils avancés de prévention de la perte de données (DLP), notamment la détection de l’exfiltration massive de données, ce qui permet de minimiser les dommages potentiels en cas de compromission.

Conclusion

La Cyber Kill Chain constitue un cadre analytique inestimable pour comprendre et contrer les cyberattaques sophistiquées qui menacent les organisations contemporaines. En s’appuyant sur son offre de SSE, Olfeo se révèle être un instrument indispensable pour les entreprises cherchant à renforcer leur posture de sécurité à chaque étape de ce modèle. En alliant détection proactive, filtrage web rigoureux et politiques de sécurité robustes, Olfeo permet aux entreprises de se prémunir contre les menaces en constante évolution et de protéger leurs actifs les plus précieux dans le paysage numérique actuel. Grâce à sa capacité à adapter et à personnaliser ses solutions en fonction des besoins spécifiques des clients, Olfeo se positionne comme un leader incontournable dans le domaine de la cybersécurité.